“Il y’a trop de blanc, ça paraît vide, il faudrait rajouter des trucs” - Vous vous reconnaissez dans cette phrase ? Vous l’avez déjà entendue ou même déjà prononcée ? Cet article est pour vous :
Cette phrase nous a longtemps rendue dingues, aujourd’hui avec un peu plus d’expérience et de recul, nous réagissons avec compréhension et nous prenons le temps d’expliquer à nos clients, la puissance de ce qu’ils jugent comme n’étant “que du vide”. Le blanc a en effet tendance à être sous-estimé, son importance n’est pourtant plus à démontrer tant en terme d’UI que d’UX et d’expérience utilisateur globale.
Vous l’avez compris, nous vous parlons des espaces négatifs. Pour les novices, il s’agit de l’espace blanc dans vos conceptions. D’ailleurs il n’est pas systématiquement blanc… donc nous allons plutôt parler d’espace de respiration.
Lorsqu’on aborde ce sujet, notamment en session de formation ou de coaching, nous portons un point d’honneur à ce que chaque personne en comprennent l’importance.
Aussi sous-estimé que le silence entre les notes de musique, c’est pourtant un indicateur clé qui va vous permettre en un clin d’oeil et sans même réfléchir de distinguer une production efficace et qualitative d’une autre. (Oui, c’est vrai, ce n’est heureusement pas le seul indicateur de différenciation mais c’est celui qui va jouer un rôle décisif dans les 3 premières secondes de la visualisation).
En fait, si on réfléchit, la disposition et l’équilibre entre les différents espaces “blancs” permet au designer d’orienter l’attention de l’utilisateur vers les éléments les plus importants. Un peu comme quand un magicien détourne votre regard pour lancer son coup de maître d’illusion.
Alors non, chez Norry, nous ne pensons pas que ça fasse de nous, designers, des magiciens. Mais ça peut, en tout cas, aider à entrevoir la puissance de cette notion !
D’ailleurs, vous connaissez certainement l’incontournable citation de Mies Van Der Rohe… 😉 Vous l’avez ?